dimanche 6 janvier 2008

Le Québec sous haute surveillance

« Les agents d’Ottawa s’infiltrent partout, se mettent les pattes dans tout. » (René Marcel Sauvé)

Rien n’est changé depuis la crise d’octobre
René Marcel Sauvé
Tribune libre dans www.Vigile.net 6 janvier 2008
Source : http://www.vigile.net/Rien-n-est-change-depuis-la-crise

Monsieur Sauvé met en évidence une énième fois la haute surveillance par les services fédéraux canadians des comportements du Québec à tous égards. Savons-nous jusqu’à quel point l’État fédéral peut se donner d’ÉNORMES pouvoirs dissimulés ? Savons-nous jusqu’où peut aller l’Agence de revenu du Canada et même le ministère du Revenu du Québec avec la complicité d’Ottawa pour intimider les contribuables québécois avec des révisions de déclarations d’impôts qui peuvent remonter jusqu’à dix ans et même plus en arrière ? Il serait grandement temps que les médias québécois nous parlent d’autres choses que de la crise du verglas il y a dix ans.

Il est urgent que des recherches soient menées au sujet des programmes d’enquête (qui ressemblent surtout à de l’inquisition) dans le cadre du régime fiscal (qui peut le connaître véritablement ?) canadien ou québécois. La paperasse qui accompagne ces enquêtes est ahurissante. Le contribuable le plus honnête ne peut d’aucune façon parvenir à y voir clair. Les comptables qui rédigent régulièrement des déclarations d’impôts s’y mettent assez souvent le doigt dans l’œil. Il y a toujours un point ou une virgule qui ne convient pas à ces services gouvernementaux. En d’autres termes, il faut faire attention. L’État vous guette !

Conclusion. Il n’y a pas que l’armée qui nous agresse ; il y a tous les autres ministères et en particulier l’Agence de revenu du Canada et le ministère du Revenu du Québec. En fait, ce sont deux forteresses inaccessibles et invincibles pour les particuliers et les petits commerces ou les petites industries ou entreprises. Les inepties que nous pouvons lire dans les documents de ces ministères ne se comptent même plus et les explications qui en sont données sont aussi vaporeuses que les formulaires, les guides ou les écrits qu’on nous adresse. L’armée n’a pas besoin de venir ni la GRC ni la SQ, le fisc s’occupe de nous avec des moyens puissants de dissuasion. L’État a le bras long.

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