Bonjour à tous les internautes qui visitent L'Académie de l'indépendance du Québec,
Compte tenu de notre participation à la Chronique du jeudi sur le site Internet VIGILE.NET http://www.vigile.net/, vous pourrez consulter l'intégrale de nos 374 chroniques consacrées à l'INDÉPENDANCE DU QUÉBEC en date du 24 août 2010.
Vous y trouverez énormément d'idées sur la nation québécoise ainsi que sur sa situation en tant que nation annexée DANS le régime politique fédéral hautement centralisé du CANADA. Le Québec est une province, c'est-à-dire un appendice du CANADA – « une province comme les autres » avec des premiers ministres comme les autres dans toutes les autres provinces.
Le voile du FÉDÉRALISME, pour ne pas dire la chape de plomb fédéraliste canadian, qui recouvre le statut étatique du Québec comme province constitue un avatar de l'indépendance.
À la lecture de nos chroniques du jeudi, vous découvrirez l'apport majeur de l'historien Maurice Séguin de l'École de Montréal au cours des années 1946 à 1980 au sujet de l'évolution de l'étude du nationalisme canadien-français. Plus particulièrement, cet historien a étudié en profondeur l'Histoire de deux nationalismes au Canada (Montréal, Guérin, Éditeur, 1997). Voilà une synthèse historique des DEUX CANADAS dont la lecture est incontournable pour qui veut comprendre l'interminable lutte nationale qui tenaille les Québécois-Français et toute la population du Québec et du Canada. (Cf. « Annexion ou indépendance » http://blogscienceshumaines.blogspot.com/2008/08/annexion-ou-indpendance-histoire-de.html )
Il serait normal, pour tous ceux et toutes celles qui consultent le site de L'Académie de l'indépendance du Québec, de se familiariser avec l'optique indépendantiste. Pour vous aider, vous trouverez dans Les Normeshttp://www.rond-point.qc.ca/seguin/lesNormes.phtml de Maurice Séguin les fondements de la compréhension de cette conception de l'histoire. Il s'agit d'un ouvrage capital qui dépasse infiniment les rabâchages politiques que nous lisons et entendons systématiquement chaque jour dans les médias écrits et électroniques ches tous ceux et celles qui ont fait de la politique une carrière.
L'histoire des Canadiens et Canadiens-Français, de la société canadienne et de la nation québécoise y est exposée différemment. C'est véritablement une nouvelle explication historique du cas des Québécois-Ffrançais d'hier à aujourd'hui, mis obligatoirement en présence d'unsystème que nous pourrions appeler canadian– ce qui est beaucoup plus que le strict fonctionnement du fédéralisme canadien/canadian. Dans cette perspective, les Québécois constituentune nation annexée. Or,l'indépendance du Québec s’oppose à l'annexion au Canada-Anglais. Tel est le DÉFI incontournable que doivent relever les Québécois en tant que collectivité nationale. Ce qui signifie, concrètement, qu'ils doivent s'affirmer et combattre collectivement afin de conquérir leur agir par soi collectif tant à l'interne qu'à l'externe. La première étape doit consister à maîtriser un État souverain qu'ils gouverneront eux-mêmes et pour eux-mêmes comme nation ainsi que pour la paix, l'ordre et le bon gouvernement de toute la société québécoise.
Depuis l'automne 1997, il travaille à la mise à jour du Rond-Point des sciences humaines. Au plan de la formation universitaire, il a étudié à l'École normale Jacques-Cartier de Montréal où il a obtenu un Brevet « A » d'Enseignement et un B. Péd. de l'Université de Montréal (1958). Par goût et par intérêt, il se dirige vers le Département d'histoire de l'Université de Montréal en vue de l'obtention du grade de L. ès L. (histoire). Il rédige une thèse prédoctorale qu'il termine en 1961, puis il s'inscrit aux études doctorales. Il dépose sa thèse de doctorat, en 1973, pour l'obtention du grade de D. ès L. (histoire). Elle s'intitule: « Évolution des États du Québec et de l'Ontario entre 1867-1871 ». Il a publié 374 chroniques sur le site Internet Vigile.net depuis 1999.
Mise à jour: 24.08.2010
P.-S. Nous regrettons qu'un malvaillant (un « spammeur ») s'amuse à bousiller notre travail.
Le mode de pensée qui nous a été inculqué obéit essentiellement à des principes de disjonction, de réduction et d'abstraction. Il isole les objets de connaissance les uns des autres, et il rend donc difficile l'appréhension des solidarités, interactions et implications mutuelles qui lient ces objets. Il privilégie la connaissance des unités de base ou des parties constituant les systèmes, sans nous inciter à opérer une navette cognitive des parties au tout et du tout aux parties. Nous disjoignons et ventilons en différentes disciplines les fragments des ensembles organisés dont notre mode de pensée a brisé l'unité. L'hyper-spécialisation qui morcelle le tissu complexe des phénomènes donne finalement à voir comme seul réel sa fragmentation arbitraire. Par ailleurs, l'abstraction incontrôlée tend à considérer les formules et les équations comme seules réalités. On en arrive à une intelligence aveugle qui isole les objets les uns desautres, les soustrait à leur environnement, désintègre les ensembles, systèmes et totalités. Nous devenons ainsi de plus en plus aveugles aux phénomènes concrets, aux réalités globales et aux problèmes fondamentaux.
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