Les indépendantistes palabrent. C’est à peu près tout ce qu’ils font. Quand mettrons-nous fin à ce cercle médiatique des égos ?
Deux exemples :
1. Des États Généraux pour refonder un parti indépendantiste. Suite à ce refus récurrent d’assumer les exigences du combat indépendantiste, un grand nombre de souverainistes ne voient plus le parti québécois comme un véhicule de leurs aspirations
Gilbert Paquette Tribune libre de Vigile, dimanche 6 mai 2007 784 visites 11 messages
(Texte publié dans Le Devoir du samedi 12 mai 2007)
« Le Parti Québécois offre actuellement un spectacle désolant qui affecte l’ensemble du mouvement souverainiste ! Au lieu de tirer les conclusions qui s’imposent, le chef du parti Québécois et son entourage sont engagés dans une entreprise de division. Incapables de faire avancer la souveraineté parce qu’ils ne savent plus comment en parler, et surtout quels gestes poser, on les voit parler de mise en veilleuse de toute démarche souverainiste, s’attaquer à d’autres indépendantistes, voire souhaiter des départs du parti. On voudrait couler le principal véhicule de la souveraineté qu’on ne s’y prendrait pas autrement. »
- Lire le commentaire de monsieur Gilles Verrier du 12 mai 2007 ( http://www.vigile.net/Des-Etats-Generaux-pour-refonder )
2. Chronique de Raymond Poulin
Un coup de sang ( http://www.vigile.net/Un-coup-de-sang )
Vigile.net 20 octobre 2007 15 messages et c'est pas fini !
« Il ne suffit surtout pas que continuent à se créer des mouvements, des partis ou des particules se prétendant davantage pur jus ou plus pressés les uns que les autres ; si la solution se trouvait là, l’indépendance serait faite depuis longtemps : comptez le nombre de sites, d’organisations et maintenant de partis promouvant la (...) »
- Lire les commentaires de Bruno Deshaies.
Vous écrivez [M. Raymond Poulin] : « si les intellectuels sont précieux et même essentiels dans ce combat, c’est tout de même la foule anonyme qui fera (ou non) l’indépendance ». Concedo. Toutefois, l’idée de transformer une situation d’annexion pour un peuple qui est soumis à un tel statut depuis près de deux siècles et demi n’est pas une mince tâche. Vigile et les Vigilistes ont du pain sur la planche. Accéder au statut d’indépendance pour les Québécois exige une préparation mentale et certaines connaissances historiques.
Allez demander à monsieur Raymond Poulin de le rencontrer,
il vous répondra que le moment n’est pas venu.
Que sera demain ?
Les débats sur l’indépendance au Québec ressemblent à une pensée cyclique, récurrente et insuffisante. Les Québécois radotent. Les Québécois-Français font du recyclage d’idées périodiquement – ils se répètent sans arrêt. Ils rejettent même la création d’une Chaire de l’indépendance du Québec qui pourrait mettre de l’ordre dans nos idées reçues. Ils condamnent les « purs » sans restriction, comme si l’indépendance était une pureté en soi. L’indépendance est un fait de l’existence, non une pureté. Être indépendant, c’est vivre par soi-même avec les autres, mais libre. Ce qui est vrai pour un individu est aussi vrai pour les nations.
Les indépendantistes doivent apprendre à répondre à la question suivante :
Pouvez-vous nous dire ce que c'est que l'indépendance ?
Bruno Deshaies
Montréal, 22 octobre 2007